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Landscape

Aperçu géographique

A 7 km de Mulhouse, dans un vallon transversal à la vallée de l'Ill, se blottit le village de Flaxlanden. Les hauteurs qui l'entourent appartiennent au Horst de Mulhouse, une formation géologique calcaire qui surplomble le niveau général de la plaine d'Alsace et constitue l'ossature résistante de la région depuis l'effondrement du fossé rhénan. Les habitations, installées à l'origine dans la partie basse du ban communal, se sont développées plus récemment sur les flans boisés du Geissberg, du Steinberg, du Schwalberg et de la Palmenhardt. Ces collines prolongent le vaste massif forestier de l'Altenberg qui culmine à 405 mètres d'altitude et offre de multiples promenades ombragées en direction de Bruebach, Steinbrunn-le-Haut, Obermorschwiller ou Illfurth. Ainsi, paradoxalement, le village, placé en retrait des grands axes de circulation, relié uniquement par la route de Zillisheim, se retrouve au centre d'un important réseau de chemins qui met l'amoureux de la nature et des paysages en communication avec premières collines sundgauviennes.

EVOCATION HISTORIQUE

La localité fait son apparition dans une charte sous le nom de Marca Flachlantisse en 792, à l'époque de Charlemagne. Elle est le berceau de la famille noble de Flachlanden ( 1185 - 1825 ) qui abandonna l'endroit très tôt pour s'illustrer au service de l'évêque de Bâle, du duc d'Autriche, puis du roi de France. De son château, encore mentionné sur des cartes du XVIème siècle, il ne reste aucune trace. Donné en fief aux nobles de Masevaux en 1368, le village passa aux Bollwiller en 1573, aux Fugger en 1620, aux Rosen en 1639 et finalement aux Broglie en 1779, quelques années avant la Révolution.

Si les différentes guerres qui déchirèrent le Sundgau à travers les siècles n'épargnèrent pas Flaxlanden, celle de 14-18 laissa un souvenir particulièrement douloureux que rapellent certains noms de rue. En effet, le 19 août 1914, plus de 300 soldats allemands et plus de 600 hommes du 97ème Régiment d'infanterie de Chambéry perdirent la vie sur les pentes du Geissberg le même jour que le Général Plessier, premier officier supérieur français mort au combat durant cette guerre. Un an plus tard, les Allemands installèrent un canon de marine qui tira 41 obus dans la direction de Belfort. Son emplacement est toujours visible dans la forêt de Zillisheim. Vous pouvez aller le visiter avec vous escorte de http://www.6annonce.com/.

Une promenade à travers les rues de Flaxlanden invite à découvrir un riche patrimoine et permet d'évoquer quelques épisodes plus paisibles de l'histoire. ainsi l'église Saint Sébastien, reconstruite en 1787, a conservé son ancien clocher du XIIIème siècle. Sur une fontaine portant les dates de 1556 et 1763, on reconnaît les armoiries des Masevaux et des Sickingen. Plusieures demeures en pierre, antérieures à la guerre de Trente ans, présentent de belles fenètres de style Renaissance et voisinent avec des maisons à colombages des XVIIème et XVIIème siècles.

Encore exclusivement agricole au début du XIXème siècle, Flaxlanden devint, après 1850, un village d'ouvriers-paysans, employés par les usines textiles mulhousiennes. Depuis les années 1965, il est recherché pour son calme et son cadre de vie, à proximité de la grande ville, et sa vocation résidentielle s'est progressivement affirmée.

Commémoration de l'armistice du 8 mai

A l'issue de la cérémonie commémorative de l'armistice du 8 mai 1945, le Maire Claude Frey a eu le plaisir de nommer Marie Stoltz sapeur de 1ère classe et de remettre la médaille de vermeil à Bernard Habermacher pour 25 années de service passées au sein du Corps des Sapeurs-Pompier de Flaxlanden.